Sarko et ses réformes...
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Sarko et ses réformes...
Franchement, qui ne s'y attendait pas ?
"Nicolas Sarkozy avait promis de réformer la France: un an après son élection à la présidence, les résultats paraissent loin des ambitions affichées, relèvent les analystes, qui mettent en cause un manque de cohérence et pour certains une action trop timorée.
Réforme fiscale, réforme de la carte judiciaire, des régimes spéciaux de retraite, de la politique d'immigration... "Le nombre et l'ampleur des réformes adoptées depuis un an ou en cours de finalisation est loin d'être négligeable", estime le politologue Philippe Braud.
"Pourtant l'impression majeure est celle d'un inachèvement, d'un possible enlisement, voire d'un échec", poursuit-il, soulignant notamment l'"absence de visibilité" sur les résultats très attendus en matière croissance ou de pouvoir d'achat.
Pendant sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy avait promis la "rupture" avec les politiques passées et de relancer la croissance en France en s'appuyant sur un programme économique et social à tendance libérale, afin de "réhabiliter le travail" et doper le pouvoir d'achat.
Un an après, la croissance française est à la peine et le pouvoir d'achat est devenu le principal motif de préoccupation des Français devant le chômage, sur fond de reprise de l'inflation et dans un contexte international difficile. L'opposition socialiste fustige une politique favorisant les plus riches, notamment avec l'adoption dès l'été de mesures d'allègement fiscal évaluées à 15 milliards d'euros par an, et dénonce un "plan de rigueur" rampant qui pénalise les plus modestes.
"En présentant toutes les réformes en même temps et en faisant croire que tout était possible tout de suite, on a commis une erreur", estime de son côté le député de droite François Goulard. Mais, pour certains observateurs, le problème est ailleurs: les réformes ont été entreprises avec trop de timidité.
"Les premières réformes sur les universités, les transports, sont au mieux des demi-mesures. Le contrat de travail unique a été abandonné. Qui peut dans cette séquence de discours et d'actions, déceler une cohérence, une direction?", interroge l'économiste Elie Cohen.
Sophie Pedder, correspondante en France de l'hebdomadaire britannique libéral The Economist, qui avait soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy, juge elle aussi le résultat "décevant". Nicolas Sarkozy "a fait des réformes importantes mais elles ne vont pas jusqu'au bout", estime-t-elle.
Plusieurs projets, comme la déréglementation de la profession de taxis ou la suppression de la carte famille nombreuse ouvrant droit à des réductions dans les transports, ont donné lieu à une "reculade", regrette-t-elle.
Autre soutien du candidat Sarkozy, l'essayiste libéral Guy Sorman se montre plus radical: pour lui, il n'y a pas eu de réformes. "Le président s'était fixé une stratégie libérale, de déréglementation du marché du travail, de l'entreprise. Cette pensée économique n'a pas été appliquée". "Ce qu'on appelle réformes, ce sont quelques piqûres d'épingle mais qui n'ont aucune autre signification que symbolique", juge-t-il, pointant l'absence de "stratégie claire". Selon lui, "l'impopularité du président vient de ce qu'il n'a rien fait et encore plus de ce qu'il est en difficulté pour nous expliquer ce qu'il veut faire"."
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080424/tpl-france-politique-sarkozy-anniversair-ee974b3.html
"Nicolas Sarkozy avait promis de réformer la France: un an après son élection à la présidence, les résultats paraissent loin des ambitions affichées, relèvent les analystes, qui mettent en cause un manque de cohérence et pour certains une action trop timorée.
Réforme fiscale, réforme de la carte judiciaire, des régimes spéciaux de retraite, de la politique d'immigration... "Le nombre et l'ampleur des réformes adoptées depuis un an ou en cours de finalisation est loin d'être négligeable", estime le politologue Philippe Braud.
"Pourtant l'impression majeure est celle d'un inachèvement, d'un possible enlisement, voire d'un échec", poursuit-il, soulignant notamment l'"absence de visibilité" sur les résultats très attendus en matière croissance ou de pouvoir d'achat.
Pendant sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy avait promis la "rupture" avec les politiques passées et de relancer la croissance en France en s'appuyant sur un programme économique et social à tendance libérale, afin de "réhabiliter le travail" et doper le pouvoir d'achat.
Un an après, la croissance française est à la peine et le pouvoir d'achat est devenu le principal motif de préoccupation des Français devant le chômage, sur fond de reprise de l'inflation et dans un contexte international difficile. L'opposition socialiste fustige une politique favorisant les plus riches, notamment avec l'adoption dès l'été de mesures d'allègement fiscal évaluées à 15 milliards d'euros par an, et dénonce un "plan de rigueur" rampant qui pénalise les plus modestes.
"En présentant toutes les réformes en même temps et en faisant croire que tout était possible tout de suite, on a commis une erreur", estime de son côté le député de droite François Goulard. Mais, pour certains observateurs, le problème est ailleurs: les réformes ont été entreprises avec trop de timidité.
"Les premières réformes sur les universités, les transports, sont au mieux des demi-mesures. Le contrat de travail unique a été abandonné. Qui peut dans cette séquence de discours et d'actions, déceler une cohérence, une direction?", interroge l'économiste Elie Cohen.
Sophie Pedder, correspondante en France de l'hebdomadaire britannique libéral The Economist, qui avait soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy, juge elle aussi le résultat "décevant". Nicolas Sarkozy "a fait des réformes importantes mais elles ne vont pas jusqu'au bout", estime-t-elle.
Plusieurs projets, comme la déréglementation de la profession de taxis ou la suppression de la carte famille nombreuse ouvrant droit à des réductions dans les transports, ont donné lieu à une "reculade", regrette-t-elle.
Autre soutien du candidat Sarkozy, l'essayiste libéral Guy Sorman se montre plus radical: pour lui, il n'y a pas eu de réformes. "Le président s'était fixé une stratégie libérale, de déréglementation du marché du travail, de l'entreprise. Cette pensée économique n'a pas été appliquée". "Ce qu'on appelle réformes, ce sont quelques piqûres d'épingle mais qui n'ont aucune autre signification que symbolique", juge-t-il, pointant l'absence de "stratégie claire". Selon lui, "l'impopularité du président vient de ce qu'il n'a rien fait et encore plus de ce qu'il est en difficulté pour nous expliquer ce qu'il veut faire"."
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080424/tpl-france-politique-sarkozy-anniversair-ee974b3.html
Tim- Nombre de messages : 71
Age : 40
Localisation : Tournefeuille
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Humeur : je m'emmerde
Date d'inscription : 20/09/2007
Re: Sarko et ses réformes...
Ben oui, mais tout ça, toutes les fois ou Sarko n'a fait que la moitié de ce qu'il disait, ben c'est grâce à l'opposition, comme quoi, elle a toujours du pouvoir !
Et heureusement, parce que s'il avait mis en oeuvre toutes ces réformes sans que personne ne bronche, la situation serait encore plus catastrophique.
En même temps, la droite balance Sarkozy parce qu'il n'a pas fait tout ce qu'il disait, mais la droite oublie que ce n'est pas la droite qui est au pouvoir justement. Ce n'est pas un parti qui est au pouvoir. Le Président doit représenter la France, alors forcément, il se doit de faire des compromis !
En ce qui concerne le pouvoir d'achat, on ne peut pas en vouloir qu'à Sarko. C'est un problème mondial. La seule chose qu'on puisse faire, c'est tenter d'en limiter l'ampleur en France, ce qui n'est pas chose facile, puisque nous dépendons de l'économie mondiale. J'espère que Sarko arrivera à faire quelque chose, mais je ne vais pas non plus l'accuser de tous les malheurs du monde.
Et heureusement, parce que s'il avait mis en oeuvre toutes ces réformes sans que personne ne bronche, la situation serait encore plus catastrophique.
En même temps, la droite balance Sarkozy parce qu'il n'a pas fait tout ce qu'il disait, mais la droite oublie que ce n'est pas la droite qui est au pouvoir justement. Ce n'est pas un parti qui est au pouvoir. Le Président doit représenter la France, alors forcément, il se doit de faire des compromis !
En ce qui concerne le pouvoir d'achat, on ne peut pas en vouloir qu'à Sarko. C'est un problème mondial. La seule chose qu'on puisse faire, c'est tenter d'en limiter l'ampleur en France, ce qui n'est pas chose facile, puisque nous dépendons de l'économie mondiale. J'espère que Sarko arrivera à faire quelque chose, mais je ne vais pas non plus l'accuser de tous les malheurs du monde.
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